Quelques réflexions sur le championnat de France

Dur boulot que celui de commissaire !



Sur une des manches du championnat de France, j’ai eu l’occasion d’assister a une discussion pour le moins animée entre  un représentant de la FFM et  un Monsieur qui se plaignait  de commissaires de zone pas à la hauteur.
Le représentant de la FFM,un peu excédé par ces plaintes pour le moins répétitives ,encourageait  le plaignant a prendre une pince et a rejoindre les commissaires bénévoles afin de combler aux lacunes .

Le problème est que les deux acteurs de cette discussion avaient raison , oui j’ai vu des erreurs faites par les commissaires , attention , pas pour avantager tel ou tel pilote , non des erreurs de jugement par méconnaissance du règlement. De très grosses erreurs queluefois,   inadmissibles à ce niveau.
Je serais toujours le premier a défendre le commissaire, qui vient bénévolement donner une journée de repos pour  récolter quelquefois des insultes de pilotes qui ont souvent tord dans leur protestations, et qui plus est, souvent, savent qu’ils ont tord mais essayent de changer la décision pour « gratter » quelques points. Sur ce point, le commissaire doit être mis a l’abri de tels faits, bien sur il existe le carton jaune,mais il n’est qu’exceptionnellement utilisé. Messieurs les commissaires, lâchez vous. Mettez la main à la poche plus souvent.


Mais je dis aussi que les commissaires doivent être aidés d’une part aidés dans leurs décisions par des éclaircissements du règlement , il y a marre qu’a chaque épreuve , quand c’est pas a chaque zone le règlement soit différent selon qu’on frôle une flèche , qu’on plie le piquet mais que la flèche ne tombe ou ne tombe pas .
Sur le papier le règlement est clair il ne faut en aucun cas briser une porte , sauf que la plupart des piquets ne sont pas en bois mais en fil de fer qui se déforme, ainsi  voit on des pilotes considérer qu’un piquet en fil de fer qu’ils ont complètement détruit mais qui a gardé sa flèche doit être considéré comme un passage sans faute.
En attendant peut être un jour que la technologie nous propose des piquets Lazer pour délimiter les zones (on peut rêver) , on est bien obligé de faire avec ce que l’on a , les piquets en bois ne pouvant être planté dans le rocher ,il faut bien composer avec ses fameux piquets en fil de fer qui une fois ne tiennent pas quand on les effleure ou bien tiennent tellement bien que même couchés a l’horizontale ils gardent fièrement leur flèche accrochées.
On devrait pouvoir considérer qu’il y a échec dés lors que le piquet ou la flèche est touché par la moto ou le pilote . Cette règle est quelquefois appliquée, mais pas généralisée et c’est cela  qui crée la plus part des conflits.

D’autre part il faut attribuer les épreuves nationales uniquement à des clubs capables de fournir des commissaires au niveau .

Il semble inconcevable que notre sport ne puisse s’offrir en championnat de France au moins un chef de zone qui connaisse le règlement sur le bout des doigts.
Mais là je rejoins le responsable de la Fédé, le trial manque de bras compétents . La fédé , les clubs, font tout ce qu’ils peuvent pour motiver des gens a passer le diplôme de commissaire,mais il y a bien peu de postulants .
 
Autre problème les queues avant d’entrée en zone ou l’on voit des pilotes contourner toute la queue pour passer devant tout le monde ,ce qui a pour incidence d’énerver tout le monde,et je ne vise pas que les pilotes experts,les tout jeunes pilotes ont bien assimilé cette façon inélégante de gagner du temps.
Pourquoi ne pas s’inspirer du système du vélo trial ,ou l’on remet sa cravate au chef de zone qui la met sous la pile qu’il a sa possession et vous appelle a votre tour , libre au pilote de différer son départ, sa cravate est alors remise sous la pile.
On voit aussi, encore trop de manches de championnat de France données a des clubs qui n’ont pas les moyens de leur ambition et qui « font » un France comme ils font un championnat de ligue. On connaît suffisamment les clubs pour savoir qui a les moyens d’organiser des manches de championnat de France digne de ce nom .

Jean Finiels

 

 

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