Mini Trial amical au château de Caubrais (45)

Chers amis,
Les Anciens Trialistes Orléanais renouvellent leur mini-trial automnal le dimanche, et non plus samedi 4 octobre 2020 à partir de 10h,

soit :
- Huit jours après La Bresse (08) ;
- Et le week-end précédant le rendez-vous sur la Butte à Moret de Saint-Chéron (91).
Pour ma part, j’avais 6 mois quand les trialistes parisiens organisaient en novembre 1955 le 4 eme Trial International « des Bois de Saint Cucufa » en région parisienne (lire ce passionnant article. – « Motobécanes et trial – Saint Cucufa » NDLR).
Or, à cette lecture, même si je n’ai pas connu un seul des trials autour de Paris, j’ai brutalement la nostalgie des bourbiers que nous offraient Saint-Georges du Rosay et Auvours dans la Sarthe, tradition maintenue par mes soins de traceur à Coullons (45) beaucoup plus tard (photos ci-jointes).
Plonger comme Martin LAMPKIN au pied des murailles de Sancerre est certes douloureux pour l’amour « propre » mais beaucoup moins dangereux que de se casser les vertèbres au « Clos du Roc » au-dessus de l’ancienne échoppe de
Patrick CHARLIER.
Grâce aux sponsors, comme Veedol, plus de cent compétiteurs étaient présents à Saint Cucufa en novembre 1955, et vous pourrez vous délecter de la synthèse d’un compte-rendu du Motorevue de l’époque effectué par les spécialistes
Yann Dufour, Joël Corroy, Olivier Barjon et Jean Caillou dans Classic Trial n°15 de l’été 2005 (voir pièce jointe).
Le trial né ou plutôt a été transplanté d’Albion en région parisienne et il n’en était pas alors à ses tout premiers pas mais cette synthèse est édifiante : Un certain Couturier (le père de… ?) gagne en national, tandis qu’en inter, les
étrangers, et bien sûr les deux Anglais officiels BSA NICHOLSON et MARTIN dominent l’épreuve, sans pour autant écraser le premier Français DELAUNE sur sa 175 Motobécane, motociste dans le XVe arrondissement de Paris.
Quand on pense qu’en 1955, la catégorie « Pneu tourisme » n’était pas dispensée des plus infâmes ruisseaux (photo de
Bordio dans la zone 3 de Saint Cucufa), vous n’allez quand même pas vous dégonfler au motif que vos motos seront plus sales après qu’avant, tandis que vos tenues risquent d’être maculées et vos pieds aspergés (cf Digest de Jean
Caillou) ?
Or, depuis plusieurs années, le Vicomte Guy DE MARIN DE MONTMARIN nous offre sa propriété d’Olivet et celle de ses voisins, et l’idée ne m’était pas encore venue de se vautrer dans ses fossés, où, dans mes plus jeunes années,aussi téméraire qu’inexpérimenté, je me suis honteusement encalminé avec ma Sherpa, faute de sondage préalable…

Donc, cette année, on confirme les acquis antérieurs du matin en les peaufinant (I), et on innove en partie l’après-midi,
dans la nostalgie des « fonts baptismaux » franciliens du trial français (II).
I – Départ à 10h du Château de Caubray, sachant qu’il n’y a aucun interzone, donc il n’est pas nécessaire de remplir
ses réservoirs, après signature des décharges de responsabilité, étant rappelé qu’il ne s’agit pas d’une compétition :
- Slalom autour de la hêtraie, dans laquelle nous nous sommes bien amusés l’année dernière.
Nous tenterons d’y ajouter quelques petits obstacles franchissables par tous ;
- Ensuite, pour le « fun » toujours, petit concours de roue arrière dans la propriété voisine avec possibilité de s’échauffer dans le fossé adjacent (notre Olivetain d’EDF va-t-il rééditer son exploit de 2019…) ;
- En fin de matinée : roulage libre dans le grand talus jouxtant l’autoroute : virages et racines à l’ancienne,longuement peaufinés et « confinés » ;
II - 14h, après le lunch et/ou le barbecue, s’il fait beau (mais il a toujours fait beau depuis la première édition, mais chacun apporte son « manger ») :
- La « Scott », étrange montée dans les cailloux instables qui ne pardonne pas si l’envol du pilote est mal préparé (les jambes de notre ami GOLDENBERG s’en souviennent encore et ses bottes de chantier sont toujours à sa disposition…;
- Ensuite, 5 niveaux d’une montée impossible… ou presque ;
- Enfin, pour finir « en beauté » pas moins de deux bourbiers avec chacun deux tracés : facile et moins facile, outre la possibilité, si l’un des parcours s’avère trop sec, de l’abreuver suffisamment la veille à partir d’une source voisine.
Pas de panique s’agissant de la propreté car : outre le jet du vicomte, la commune voisine de Saint-Pryvé la plus proche (où je suis né) ne propose pas moins de deux nettoyages vapeur de plusieurs postes chacun, sur le chemin du retour.
Cerise sur le gâteau : les meilleurs et/ou les plus méritants seront récompensés d’un délice produit par notre hôte, aussi onctueux mais plus digeste que la bourbe (du gaulois « borva »), et surtout beaucoup plus doux sur la langue…
Il est recommandé de s’inscrire au préalable auprès de moi, surtout pour ceux qui veulent profiter du barbecue, en le précisant à cette occasion au plus tard 8 jours avant la rencontre.
Dans l’attente, l’A.T.O. vous souhaite une bonne reprise des entraînements et des compétitions.
Bien amicalement et vive le trial.

Philippe

P.J. :
- « Digest » de Classic trial de l’été 2005 page 6, avec l’autorisation de Jean Caillou
- Photo du fameux bourbier de Sancerre où plongea Martin LAMPKIN : ceux d’Olivet seront beaucoup moins liquides et beaucoup moins profonds que ces deux ruisseaux en contrebas de la vieille ville qui se transformaient très rapidement en un lac de fange inutilement « piégeux » pour les motards soit trop lents, soit trop rapides, mais surtout leurs machines
- Photos du bourbier de Coullons


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