Il ya 10 ans , TRIAL CLUB vous sortait un scoop mondial !




Il y a 10 ans  jour pour jour , nous étions convié a assister à la naissance de la première  moto de trial électrique qui sera mise en production. Bien vous vous en souvenez c’était déjà une Electric Motion et c’était à Castrie . Quelle évolution depuis !

Déjà d’un grand garage la maison EM  a déménagé de quelques kilomètres pour se construire une belle usine  qui est parait il est déjà un peu trop juste en capacité. Il faut dire que si les débuts ont été difficiles et les moqueries fréquentes l’incroyable évolution tant en performance qu’en autonomie a fait taire les plus sceptiques . Bien sur les motos thermiques ont encore de belles années devant elles ( si le législateur ne s’en mêle pas) mais qui aurait pu prévoir il y a 10 ans que la marque Française jouerait désormais en terme de production avec les grands noms que sont Vertigo TRRS ou encore Sherco .
Quelle évolution entre cette Electric Motion 5.7 destinée aux débutants, et la Epure Race d'aujourd'hui capable de remporter un titre Senior 1 tout en ayant une autonomie au moins égale à une thermique .

Dans la vie d'un journal fut il web, des scoops mondiaux on en a pas beaucoup , alors merci à Philippe Aresten qui nous avait fait confiance et ouvert ses portes .

Ci dessous l'article que nous avions fait à l'époque :

Après avoir écrit les plus belles années de Scorpa, voilà Philippe Aresten aux commandes de EM (Electric Motion) qui a construit une moto de trial électrique la 5.7

 

L’autre grande idée est de rendre cette moto évolutive du point de vue de son moteur. Un avantage qu’apprécieront les écoles de trial qui ont un jour un groupe de débutants et le lendemain des trialistes plus aguerris. Idem pour les parents qui ont un enfant qui progresse très vite. Ainsi plusieurs réglages existeront sur la 5.7 permettant des démarrages plus ou moins doux, une vitesse de pointe plus ou moins importante. Sur une étagère sont rangées des batteries logotisées EM, insérée dans une valise en alu et pourvue d’une sangle.

Je ne me gène pas pour la soupeser, verdict : 11 kilos . Bien sur c’est Philippe qui me précise ce poids, il complète en m’annonçant un poids total de la machine de l’ordre de 78 Kilos. Car ce projet n’est pas de faire un vtt trial électrique, ou une moto pour tous petits mais bel et bien une machine qui a la carrure d’une vraie trial avec les même pneus, même fourche, même amortissement qu’une moto de trial thermique. Une batterie sans moteur n’est rien, et le moteur est lui aussi sur  les étagères de EM, mais associer les deux pour en faire un moteur destiné au trial est une des plus grosses difficultés sur lequel l’équipe transpire depuis déjà plusieurs mois. Le troisième composant de la chaine de propulsion s’appelle le contrôleur.

C’est grâce aux développements et tests engendrés sur cet élément, que l’équipe arrive à trouver les paramètres spécifiques à l’usage précis qui est fait de la moto. Ces paramètres sont configurables.

Un cadre, un moteur, une batterie, un contrôleur, et quelques composants plus classiques (bras oscillant, fourche, amortisseurs, roues, disques), je comprends bien que le projet est déjà bien abouti, mais je ne suis pas au bout de mes surprises…

 

 

 

Fini de me faire languir, je l’ai comme vous bien compris, la EM 5.7 est bel et bien prête et c’est bien pour vous la présenter que Philippe m’a invité à passer dans ses locaux de Castries. Et oui une exclusivité Mondiale rien que pour les lecteurs de trial club ! Et quand enfin Philippe lève le voile sur les deux motos déjà montées j’avoue avoir une certaine émotion à découvrir le fruit de l’énorme travail de l’équipe d’EM d’autant plus que je réalise très vite que j’assiste à l’éclosion de la toute première moto de trial électrique conçue comme telle et non pas un moteur électrique posé dans un cadre d’une moto existante.

La moto est relativement imposante  et a plus le gabarit d’une Ossa que d’une Gas ou autre Sherco, ce en quoi la 5.7 est peut être innovante car il semblerait que la tendance en matière  de largeur de cadre  aille désormais dans ce sens. On retrouve des pièces connues, un bras oscillant de Sherco, idem pour l’amortisseur (mais une cinématique différente), une fourche Paioli et un garde boue arrière de Scorpa.

 Au guidon rien a gauche (pas d’embrayage), un frein avant à droite, le frein arrière est au pied. Le « réservoir » maison comporte un petit cadran qui par diodes donne l’état de la batterie. On soulève ce capot pour découvrir la batterie, effectivement rien de plus facile pour la changer, ceci dit juste sous le haut du cadre une petite prise permet de charger directement cette  batterie. Pas encore de phare ou autres éléments qui lui permettraient de circuler mais la réflexion est en cours à ce sujet. Un détail retient mon attention au niveau de l’imposant sabot, le bas du cadre côté gauche laisse un gros espace qui pourrait accueillir plus tard un … Embrayage. Mais on n’en est pas encore là .

 

10 ans après , L’Epure Race 2022 comme le dit la maison Electric Motion sur son site web, incarne la preuve qu’une moto électrique est aujourd’hui aussi performante qu’une moto thermique. Embrayage à diaphragme, puissance, accélération, motricité et légèreté, cette moto propose toutes les caractéristiques espérées par les pilotes.
Le modèle 2022 va encore plus loin, profitez maintenant du TKO (Tick Over) de série, la dernière innovation de performance made in EM.
L’Epure Race n’a plus de limites… Sauf celles de son pilote.