Edito de Juin
Ma Rando :
Ca faisait quelques années que ça me trottait dans la tête, j’avais envie d’organiser une rando pour les copains du club , l’envie de leur faire découvrir les jolis petits coins de ma région.
Et voilà je me lance et donne une date aux copains .
Une fois la date donnée, il s’agit plus de tergiverser et malgré un emploi du temps surchargé il faut bien trouver le temps de faire des reconnaissances.
Car évidemment il s’agit pas de faire une petite boucle d’une heure ou deux et de rentrer à la maison a peine échauffé.
Les copains pour quelques uns , reviennent des 4 jours de l’Aveyron alors pensez, il faut leur en donner de l’interzone .
Sauf que si on est nombreux à pouvoir prévoir une petite boucle d’un heure ou deux, le casse tête commence dés qu’il s’agit d’envisager 6 heures de moto
Avant de partir a l’aventure, il faut étudier méticuleusement la carte d’état major , recenser les points sur lesquels la rando doit impérativement s’aventurer ( point de vue,chemin trialisant particulièrement intéressant)
La carte vous aidera bien sur à relier ces différents points mais attention cela ne sera pas suffisant, de bonnes reconnaissances sont nécessaires, car même avec une carte récente des chemins se bouchent et deviennent impraticables et surprise quelquefois d’autres se créent.
Il est très important aussi de penser a éviter les endroits très fréquentés des randonneurs, pour moi il est inenvisageable de faire une randonnée le Dimanche après Midi
On partira donc le samedi et on se fera les chemins les plus fréquentés le matin et les éviterons le plus possible l’après midi .
Il évident qu’une grosse dizaine de participants sera un maximum.
On met dans le sac a dos : la carte stabilobossée du parcours envisagé
Un bidon d’essence d’un litre pour ne pas tomber en panne
Une bombe de peinture
Un petit carnet de note et un stylo
Une montre sera utile pour « timer » le parcours
Et c’est parti, nous avons la chance en Ardèche du Nord d’avoir une multitude de chemins et le choix est quelquefois difficile, mais du coup même sur le parcours que je connais bien, je prend la précaution de prendre des notes et de marquer quelques croisements d’un coup de peinture discret qui s’effacera vite.
Je commence a m’aventurer sur des chemins que je connais pas, et de temps en temps surprise, je tombe sur des perles de petits chemins bien étroit, bien trialisant et je découvre un patrimoine trialstique ignoré!
Mais les demi tour du a des chemins qui se referment sont légion
Chaque fois que je suis un peu perdu ,il se trouve quelqu’un pour m’aider a retrouver mon chemin, je m’arrête,on discute de la pluie et du beau temps et les conseils du cru s’accumulent.
Petite anecdote, j’étais en train de « jardiner » tout a côté d’un hameau n’arrivant pas a trouver le chemin qui allait pouvoir me permettre d’atteindre le petit village que je voyais deux kilomètres plus bas,quant tout a coup j’entend une voix venue de nulle part qui me lance : « c’est par là ! » le gars faisait des travaux sur son toit et avait bien compris mes intentions. Je m’arrête on discute 2 minutes
Des vrais bons moment ces reconnaissances, dans un chemin 50 mètres devant moi ,un bébé chevreuil détalle il ouvrira le chemin sur 300 mètres,un vrai moment de bonheur.
J’ai du faire plusieurs reconnaissances, ces reconnaissances m’amèneront a des évolutions dans mes choix, j’avais prévu beaucoup trop long et je suis obligé de réduire le parcours (qui sait pourquoi pas faire une rando de deux jours la prochaine fois) .
Une dernière reconnaissance sera nécessaire pour tout finaliser ( la pause pic nique ,les ravitaillements en essence ) j’ai aussi prévu quelques zones faciles (sans flèche ni banderole – tout dans la tête-) ,histoire de mettre un peu de piment
Rentré a la maison je reprend, mon carnet, ma carte et je trace sur la carte au stylo bille le parcours définitif.
Bon promis on vous fera partager ce moment de bonheur et je vous ferai un petit reportage le mois prochain.
Jean Finiels
