Openfree, solution ou alternative ?

Cahors,zone 4, ALexandre Ferrer sera le seul avec Bou, Fuji, Cabestany,Fajardo et Freixa a sortir cette porte a 10 points,Brown, Dabill Wigg renonceront

L’Openfree, c’est le bébé de Bernard Estripeau, un bébé dont Bernard pourrait vous parler pendant des heures avec un enthousiasme intact depuis la création du challenge Openfree.

Le trial de Cahors a été l’occasion de  me repencher en situation sur cette formule que Bernard a su faire évoluer depuis le début du challenge openfree et qu’il a su surtout simplifier.

 L’idée que chacun choisisse les difficultés qui lui conviennent dans une zone en fonction de son niveau , de son tempérament, de sa forme ou du caractère de l’obstacle est fondamentalement une excellente idée.

On a tous nos préférences en matière d’obstacles, moi j’aime bien les grandes dalles , même très hautes mais j’ai horreur des marches  négatives ,avec l’openfree je prendrais une grande dalle classée  « porte a 10 points » et j’éviterai la négative de  la zone suivante .ça me pénalisera de 10 points mais  j’aurais pas pris d’échec.

Exemple puisé dans l’épreuve de Cahors : zone 4 Alexandre Ferrer regarde une porte à 10 points que seuls Bou , Fuji Cabestany et Fajardo ont osé tenter. Lui, il se l’a sent bien cette porte ! il l’a tente et la réussit sous les yeux de Dabill et Brown qui n’en reviennent pas, se pose la questions de la tenter et renoncent. Coup de poker gagnant pour Alexandre qui fait une super opération en terme de points et met un gros coup au moral a ses adversaires et qui grâce a cette formule a pu mettre en évidence qu’au scratch il faisait un magnifique premier tour a quelques points de Fujinami. Un élément qui n’aurait pas sauté au yeux des observateurs dans un trial « classique » ou il aurai concouru dans un fléchage «  junior » ou il n’aurait été comparé qu’aux autres juniors.

Le gros problème de l’openfree, c’était  qu’il semblait compliqué ,beaucoup de flèches, des pilotes qui semblaient perdus par le nombre de portes et surtout une comptabilité des points d’une grosse complexité pour les commissaires qui prenaient des migraines a faire leur compte de points.

A Cahors j’ai trouvé des zones pas trop longues, finalement assez peu de portes et surtout un système de calcul des points facile grâce a une ingénieuse ardoise qui même si elle est manuelle permet instantanément a la sortie de la zone de savoir combien de points a engrangé le pilote Pas de prise de tête pour le commissaire.

A une période ou la FIM, cherche à trouver des solutions a la hauteur des obstacles qui rend la catégorie experte inaccessible parce que dangereuse, Bernard crie haut et fort que la solution pourrait passer par l’openfree. Les pilotes choisissent les obstacles « qu’ils sentent » et s’évitent de prendre la moto sur la tête toute la journée.

La pyrénéenne ( la classique openfree ) vient de se terminer et pour seulement sa deuxième édition le chiffre des engagés sont très bons ( plus de 100 pilotes ) , beaucoup de jeunes et deux observateurs  de renom, très attentifs, en la personne de Yves Pradeau (président de la FFM) et de l’entraineur national, Thierry  Michaud . Tiens tiens !!