Les classiques au secours du trial ?

A l’heure ou tout semble morose dans le monde du trial, il est un domaine dans lequel le trial ne connait pas la crise, ce sont bien les classiques.

Des compétitions qui font toutes le plein aux environs de 250 pilotes et pour lesquelles il faut s’y prendre tôt pour s’inscrire. Les 4 jours de l’Aveyron refusent chaque année presqu’autant de pilotes qu’ils en accueillent et son président vient carrément de prendre le pari de faire une épreuve de 7 jours !

 

Le « Maya Maroc » a été un vrai succès dés sa première édition et le 2ème Maya Maroc s’annonce sous les meilleurs hospices.

 

Et pour finir une nouvelle classique vient de naitre (les 3 jours de l’Ardèche – week end de l’Ascension-)

 

Voila que de bonnes raisons pour se poser la question, mais qu’est ce qui attire  autant de monde sur ces épreuves et quels sont ses acteurs.

 

Pour ce qui est des pilotes de classiques on trouve bien sur des « liguards » mordus de la compétition et qui viennent en découdre et se trouver un challenge, mais on rencontre beaucoup de pilotes qui ne viennent plus sur les trial classiques (qu’ils soient FFM ou UFOLEP) Comme ils disent « tourner en rond autour de quelques pierres » ne les interresse pas, ils viennent sur les classiques pour les grands espaces, les beaux interzones, la convivialité.

 

Pour tous ces amateurs de classiques, le facteur prix n’intervient pas, la licence FFM « passe toute seule » et le prix de l’engagement ne décourage pas. Anecdote, cette année pour les 3 jours de l’Aveyron, le Moto Club 12 s’est vu imposer une étude d’impacte, ne sachant combien cela risquait de lui couter il a décidé d’augmenter de 50 euros supplémentaire les inscriptions et que pensez vous qu’il se passa, rien, toujours autant de demandes d’inscription ! (finalement ces 50 Euros seront rendus aux inscrits la préfecture étant incapable de trouver quelqu’un capable de réaliser cette étude).

 

Pour une épreuve de 4 jours, entre le trajet, l’hébergement, les inscriptions il faut bien compter un budget de 500  Euros, a plus de 100 euros la journée de trial hors frais de moto il faut bien que tous ces gens là y trouvent leur compte.

 

Qu’est ce qu’un trial de ligue ou un trial ufolep doit tirer comme leçon de ce succès ?

 

Grands espaces, longs interzones, convivialité et oui plus facile a dire qu’a réaliser, il faut (il faudrait) aux compétitions regagner du terrain perdu sur la nature, revenir a des interzones plus intéressants, plus longs, plus beaux, qui jouent leur rôle dans leur compétition ,trouver de nouveaux domaines bref tout le contraire de ce qui se passe actuellement avec pourquoi pas une seule boucle mais qui fasse un maximum de kilomètres avec une vingtaine de zones qu’on ne passerait qu’une fois (Et puis je m’arrêterai bien au milieu dans une petite auberge sympa). Je sais, je rêve, la politique « verte », l’individualisme de plus en plus marqué de propriétaires qui viennent de la ville entravent notre liberté, dommage car ce qui est sur ,c’est que la solution elle est là .

 

Maya l’a bien compris qui délocalise ses 5 jours du Verdon au Maroc, les Ecolos peuvent être fiers de leur attitude, le bilan carbone du Maya Maroc est pour le moins sacrément négatif par rapport au Verdon !