Alors que notre sport vit une crise qu’il faut plus rechercher dans les interdictions, la répression et la peur du gendarme (même s’il est habillé en vert) on lit ici, on entend là des critiques sur les différentes pratiques de notre sport.
Le trialiste c’est avant tout une personne qui possède une moto de … Trial, jusque là j’espère que tout le monde est d’accord, ensuite ce que je fais de ma moto de trial n’appartient qu’à moi , avec ma moto de trial je peux faire de la randonnée ( on oublie trop souvent que le gros marché du trial n’est pas constitué de gens qui font de la compétition sous quelque forme que ce soit mais de gens qui prennent leur moto le dimanche matin et vont se faire une petite ballade et grimper trois pierres et qui n’iront jamais dans une compétition fusse t elle amicale).
Je peux donc faire de la rando , de la zone au fond de mon jardin et je peux me lancer sur une rampe et je peux effectivement aller faire de la compétition « amicale » ou plus structurée.
Notre sport va mal, mais à entendre certains il n’est malade que de sa pratique en compétition et chacun de donner son avis pour « sauver » le trial du gouffre.
Et que je suis pour ou contre l’Ufolep, pour ou contre la ffm, pour ou contre l’openfree, pour ou contre le free ride, que l’on oppose la coupe de France et les organisations de trial indoor de Bernard Estripeau. Mais bon sang ufolep , ffm,openfree, trial classique, free ride, l’essentiel n’est il pas que chacun prenne son pied dans ce qui lui plait avec une moto de trial !
Je le dis, je le répète la santé de notre sport est moins dépendante de l’affluence sur un championnat de ligue, un trial ufolep, un openfree, une coupe de France, que de la politique environnementale de notre pays. Si demain nous étions capables de faire suffisamment pression sur nos élus pour nous ouvrir a nouveau les sentiers que nous parcourions autrefois sans être inquiétés, la croissance du marché du trial se remettrait en route toute seule et tous les acteurs du trial (compétitions comprises) retrouveraient leurs brebis égarées.
La solution de notre problème est politique et n’est que politique !
