Ce qu'ils nous reprochent ...

 

 

Dans le numéro du mois d’Aout de Moto Verte, on pouvait lire trois intéressantes interviews de trois des représentants de nos principaux détracteurs à savoir «  France Nature environnement », « Montain wilderness » et « l’ONF »

 

 

Si pour le représentant de Montain wilderness nous avons la bonne surprise de lire « j’ai assisté à une épreuve de trial et je me souviens qu’ils avaient tracé le parcours dans une zone très petite. Pratiquée comme cela la moto ne pose pas de problème »  les randonneurs trialistes seront tout de même refroidis par cette autre déclaration «  Il faut un minimum d’effort physique, d’immersion dans le milieu et les joies des engins des engins motorisés ne le permettent pas »

 

 

Si déjà de tels propos sont pour le moins philosophiquement discutables, on pourra toujours rétorquer que l’apprentissage de la moto verte n’est pas une mince affaire et on pourra montrer à ce monsieur qu’on peut vraiment suer toutes les larmes de son corps pour  faire certains parcours.

 

 

Plus extrémiste le porte paroles de France environnement s’intéresse pourtant a un élément important a savoir l’impact sur le milieu , il différencie l’impact musculaire crée par le marcheur, le vttiste et autres sports non mécaniques et l’impact des motorisés, nous autres trialistes on aimerait qu’il aille un peu plus loin dans son raisonnement et qu’il fasse une hiérarchie par type d’impact mécaniques, peut on mettre en effet les nuisances d’une moto de trial dans le cadre d’une randonnée avec celle d’une moto de cross qui s’amuse a faire de la spéciale en ligne en forêt.

 

 

On peut lire quelques paradoxes assez symptomatiques d’un sectarisme marqué, par exemple quant ce responsable s’appuie sur la loi pour nous obliger à rester sur des chemins carrossables, venant de copains des coupeurs d’OGM , l’argument peut faire sourire, idem quand ce même personnage nous dit «  En France il n’existe pas un mètre carré  qui n’appartient pas a quelqu’un. On n’entre pas dans la maison des gens sans y être autorisé ? Dans la nature c’est pareil »   Ok d’accord Monsieur ,chacun chez soit ! et plus personne ne bouge, randonneurs pedestres compris !  

Mais dans le domaine du paradoxe on atteint des sommets avec la responsable  de l’ONF qui souligne la pollution par le gaz d’échappements,,l’arrachement du sol et le bruit de nos motos, quand on a comme moi travaillé pour l’ONF a créer de toutes pièces des pistes forestières a grands coups d’explosifs, quant on a sorti du bois avec des engins de débardages pour certains a moteur 2 temps (vous pouvez imaginer les nuisances sonores) et qui faisaient des ornières de 50 centimètres, on ne peut que rester sans voix ! Et je n’irai pas jusqu'à critiquer la gestion du patrimoine forestier car il y aurait beaucoup à dire.

 Par contre je garde un bon souvenir de cette période, celle d’un garde forestier sympa qui venait voir l’avancement de nos travaux avec sa 125 DTMX, je me demande bien si aujourd’hui on lui demande de verbaliser nos petites motos vertes.