Saga 5.7 ou l' histoire d'une nouvelle moto de trial



trial-club.com a déniché un énorme scoop, mais plutôt que de vous donner l'info brute de décoffrage on préfère vous la délivrer en sept épisodes histoire d'apprécier cette belle histoire, l'histoire de la naissance d'une nouvelle moto de trial, la 5.7
Un feuilleton que nous avons appelé "la saga 5.7"et que vous pourrez suivre tous les vendredi soir, un feuilleton qui effeuillera petit a petit cette nouvelle moto.
Episode 1 : Philippe Aresten fait les grands jours de Scorpa
Philippe Aresten pour les moins aguerris d’entre vous c’est l’homme qui a dirigé Scorpa dans sa période la plus prolifique. En partie, grâce à l’ idée géniale de « refaire la TY » (du moins dans son concept) , une moto polyvalente permettant d’aller chercher son pain ou d’aller au lycée avec la même moto qui vous permettait aussi de s’amuser a s’initier au trial ou tout simplement randonner dans la nature. Une idée simple et une réussite commerciale énorme (surtout à l’étranger) puisque que grâce à la petite Scorpa TYS 125 4 temps , Scorpa a été pendant cette période tout simplement le constructeur qui passait en peu de temps de 2 à plus de 20% du marché mondial des motos de trial, mais aussi un constructeur qui avaient une gestion saine et qui faisait de réels bénéfices. Ce « chercheur d’idées » pour sortir le trial de son apathie sera aussi le premier à faire confiance aux freestyler qui ont frappé à sa porte tels que Julien Dupont, Arthur Coutard ou encore Christophe Bruand.
C’est aussi la période ou sportivement Loris Gubian remportait le championnat d’Europe avec le petit 125 4 temps , ou trois de ces petits monos finiront les 6 jours d’Ecosse aux mains de Martin Crosswaite, Mr Kimura ingénieur YAMAHA Japon, créateur de la TY, et aussi Takumi Narita qui finira 19 eme !
Plus tard ce sera aussi bien sur le titre de champion de France acquis par Christophe Bruand en 2008, et le tître d’Iris Kramer en championnat du Monde féminin ( et oui Laia n’a pas tout pris !)
Mais déjà Philippe pense à l’avenir et comprend bien que les contraintes environnementales vont peser de plus en plus, il n’aime pas cette hypocrisie qui fait que tous les constructeurs doivent « tricher » pour que les machines puissent être homologuées et qu’ils doivent donc produire des pièces qui rejoindront un carton dès l’achat de la moto. Après la mise en place d’une cellule « électrique » au sein de SCORPA, il crée une filiale (SEV) qui est destinée à travailler sur des véhicules électriques, et s’y consacre entièrement.
Premier bébé de SEV, se sera le « Etricks ».
Mais les affaires de Scorpa se détériorent et aboutissent à une liquidation judiciaire.Bien qu’ayant essayé de racheter la filiale SEV, celle ci lui a échappée. (la société existe toujours et produit en série le Etricks)
La suite au prochain épisode (le week end prochain)