Je pense que le plus dur c’est d’avoir les deux la même année, car le BTS m’a demandé de gros sacrifices au niveau de la moto. Je me suis investi à fond dans le BTS, et une fois celui-ci terminé, j’ai fait de même avec la moto.

Disons que j’ai préparé cette saison avec un bon entraînement hivernal suivi par Bruno, mais à partir du début de l’année j’ai commencé à avoir beaucoup de travail scolaire qui s’est accentué jusqu’aux épreuves en Mai et Juin.

A partir de la fin du mois de Mars, je ne touchais plus ma moto qu’en week-ends de compétitions, donc, pour Entrecasteaux (le 15 Mai) j’avais beaucoup perdu en précision mais surtout en forme physique.

J’ai gagné Entrecasteaux en me battant plus contre mes courbatures que contre les obstacles, et certains commissaires vous diront qu’au 3ème tour je leur demandais de prendre ma cravate dans le col de ma combine car je ne pouvais plus plier les bras.

Pour ce qui est de St Michel de Maurienne, j’ai beaucoup souffert des conditions climatiques à cause d’un physique encore ‘‘à la rue’’, des échecs qui se sont enchaînés au 1er tour et pour couronné le tout, suite à une grosse chute dans la zone 11 (qui a envoyé Christophe Bruand à l’hopital) un problème de carbu qui m’a handicapé.

Bréal sous Montfort, pas de problèmes mécaniques mais toujours celui du manque d’entraînement.

Pour la suite c’est simple, j’ai eu mon BTS donc fini les cours, les projets, les mémoires et j’en passe..., place à l’entraînement et le fait de gagner Andon m’a rendu plus fort et plus confiant pour la suite.

A Colombier le Vieux, trop de petites erreurs m’ont coûté la victoire mais avec Lolo 3ème, je gardais la tête du classement général avec deux points d’avance.

La finale…, je me suis entraîné dur pendant deux semaines avant cette finale, j’avais même changé de moto, et de couleur… Avant la finale, je me suis mis dans la tête que je devais absolument gagner pour avancer et ne pas rester en S1 une troisième année.

 J’ai donc mis toutes les chances de mon côté et j’ai fais ce qu’il fallait pour remporter cette course.

Ce championnat n’a rien à voir avec un championnat de France, tout y est plus grand les structures, le nombre de spectateurs,…

J’aime aussi retrouver l’équipe des Français qui se déplace sur les mondiaux, on passe de bons moments ensemble.

Au niveau de la course en elle-même, j’apprécie le fait qu’il n’y ait que deux tours de quinze zones sur un ou deux jours. Des tours plus longs mais des courses plus courtes, ce n’est pas plus mal.