Le vainqueur de ces 4 jours ,Christophe Bruand |
On vous avait quitté après la deuxième journée et les décors « Ecossais » de l’Aubrac, la troisième journée sera la plus longue , 120 kilomètres d’interzone et 6 heures 40 pour les effectuer (zones comprises). Il faudra pas trainer et le long interzone (30 kilomètres) qui nous amène a la première zone est mené a vive allure On monte très vite sur le plateau et on prend des pistes beaucoup plus roulantes que la veille, beaucoup de poussière, lunettes indispensables .Les zones sont très rocheuses, avec un excellent grip. En S3 il est indispensable de savoir déplacer si vous voulez jouer les premières places. Heureusement tracées à l’ombre (il fait très chaud) les zones s’enchainent tranquillement, sans bouchon. La zone 11 passée on arrive sur les bords de la falaise du Tarn, panorama de géants ou l’organisation a dressé tables et chaise pour un « pic nique » bien confortable. Une heure de pose obligatoire pour profiter de cet endroit merveilleux et c’est reparti en longeant sur des kilomètres les gorges du Tarn. On est nombreux à oublier la course pour quelques instants et sortir l’appareil photo du sac a dos. Les zones sont aujourd’hui relativement faciles, pourtant il y aura quelques blessés (n’est ce pas Mr Soulas ! –voir la photo)
On en termine par la zone artificielle de St Geniez d’Olt , nettoyage du filtre à air et du carbu obligatoire.
Mais la journée n’est pas finie pour les top pilotes qui vont participer le soir à une démonstration de haut niveau sur la place principale du village, ou ils vont faire très plaisir à un très nombreux public enthousiaste.
Dernière journée, sur le papier, une journée facile, seulement 60 kilomètres ! Oui mais voilà le niveau des zones de ce dernier jour est encore monté d’un cran, et la fatigue accumulée pèse sur la lucidité dans les zones. Des zones aujourd’hui très cassantes qui départageront les meilleurs et surtout les plus en forme.
Déjeuner gastronomique, ou les tops pilotes mangent a côté des poireaux, dans une bonne humeur constante. On repart sous la chaleur lourde de ce dernier jour, on passe dans le « Molino land ». un champs de blé qui fait des hectares, que l’organisateur Jean François Molinié (dit Molino) nous autorise a couper , on a l’impression de goûter a un fruit défendu , et on s’en régale. L’avant dernière zone domine le village hôte, juste histoire de nous inviter à revenir l’année prochaine se régaler de ces paysages de rêve ; On termine comme chaque soir sur la zone artificielle pour rendre ensuite heureux et fourbu nos dossards.
Je profite de cet article pour remercier a mon nom et celui de tous mes potes du trial club de la Burle et les autres ,toute l’organisation ( parfaite) les commissaires qui viennent 4 jours compter chaque jours les multiples pieds des 250 concurrents, et regrette seulement que Molino soit obligé de refuser chaque année plus de 500 concurrents.
Le trial est vivant , je l’ai vu encore une fois sur les 4 Jours, merci Monsieur Jean François Molinié