TC Francueil en pèlerinage au Chamadou.

Samedi 12 Mai 2012, 05h00 du matin, ca y est, nous sommes rendu aux termes des préparatifs, le départ est imminent. Depuis un an nous attendions le retour cette semaine de vacances trialistiques au Chamadou. Le café enfilé, nous partons, il est 05h30. 06h30 plus tard, après quelques poses sur le trajet, il est l’heure de se délecter à ce qui est devenu la table incontournable de notre trajet : « La charrette des saveurs » tout en haut du col de la Chavade à Astet. Les estomacs bien remplis, nous repartons pour la dernière « ligne droite » si l’on peut dire, vers le Chamadou. 15h00 arrivée et accueil chaleureux de madame Rigaud mère avec son charmant accent qui sent bon le sud.
L’installation dans le chalet effectuée, Jacky et David, qui ne connaissent pas encore le site nous proposent une balade pour découvrir le terrain. Ni une, ni deux, Alain et moi sautons dans les tenues pour leur faire la visite « mais c’est pour la promenade, on à la route dans les pattes, on fait pas les cadors ». Il n’aura pas fallu plus d’une grimpette en « S » pour que nous commencions à attaquer comme des fous. Bilan : La balade pépère s’est transformée en deux heures de trial à monter à l’assaut des goulets cailloutés du Chamadou. La banane accrochée à notre visage écarlate à suffit à Nicolas pour voir que nous n’en étions pas restés à la promenade initialement prévue.
Dimanche, après une bonne nuit de sommeil, c’est l’arrivée de notre ami Ardéchois Guy accompagné de ses compères. Traçage de zones, tirage de bourre entre nous et bonne table pour le midi ( à table, c’est sûr, on à pas fait de 5 ). Bien sûr, l’hospitalité Ardéchoise à fait que le rendez-vous est pris pour une confrontation sur ses terres.
Lundi, après deux zones d’échauffement intense au dessus du lac, nous partons à la recherche des « six jours » : montée infernale parsemée de cailloux saillant de marches démoniaques. Cà, c’est le trial qu’on aime, comme à l’ancienne.
Mardi, le jour est venu pour rendre visite à Guy chez lui, à Saint-Julien-de-Peyrolas. Arrêt obligé à Vallon sur le site du pont d’arc puis une descente au dessus des gorges avec des panoramas à couper le souffle. Une fois arrivé, retour sur nos montures avec des interzones à travers les vignes et les cerisiers : escale pour une dégustation sous l’arbre et pensées émues pour nous amis restés en Touraine ou en Belgique, là où les cerises sont loin d’être mûres, là où il fait froid, là où la pluie menace. Retour à midi chez Guy pour un repas somptueux : produits locaux dans l’assiette comme dans les verres. Et que dire du Pommard …MERCI A GUY ET A SA FEMME JOELLE.
Mercredi, c’est la dernière journée de roulage. Pas possible pour nous de repartir sans repasser aux « six jours ». En redescendant pour midi, nous croisons le maître des lieux « Christophe » qui nous informe de la présence de Loris Gubian non loin de là. Difficile de résister pour ne pas aller à la rencontre d’un champion de France. C’est fait, nous avons eu le plaisir d’avoir une brève discussion avec une personne simple et accessible. Séance photo oblige et vidéo d’une démo bien agréable : un jump à faire pâlir bon nombre d’entre nous. L’après-midi, c’est à la lune que nous finissons gentiment après cinq jours de motos dans les bras « On a les pattes dans le corps ». Le soir est venu pour un repas à la pizzeria du camping et échange avec le Boss et son fils Romain.
Conclusion, cinq jours de motos magnifiques. Les femmes ravies de leur semaine car il faut le souligner, le Chamadou n’est pas qu’un lieu de pèlerinage pour trialistes égoïstes, c’est aussi un camping où toute la famille peut passer un séjour inoubliable autour de la piscine, en balade dans le terrain ou dans la région des gorges qui ne manque pas d’attrait. Moi, c’est décidé, j’y retourne, et vous ?
Un grand merci au clan Rigaud.
Bertrand
Trialiste niveau poireau