Les Frenchies au Scott Trial

Après leur première participation au Scott en 2010, Victor et Léo voulaient absolument réitérer l'expérience. En effet, Léo avait du abandonner sur casse mécanique au bout de quelques miles, et Victor s'était fait prendre par le temps en raison pour lui aussi de problèmes mécanique.

Motivés pour revenir et avec le soutien de leurs amis James Fry et Emma Bristow, Victor et Léo décident de repartir pour l'édition 2012 et emmèneront dans leurs valises les débutants que sont Loic, Jules et Loris.

La préparation des motos est classique, le Scott il parait que c'est exigeant et que ça mouille même sous le soleil. Nous aurons donc tous insisté sur l'étanchéité.

Pour ce qui est de la course, le règlement est simple : L'interzone fait environ 130km et il y a 76 zones en non-stop. Le premier arrivé a gagné, un pied = une minute.

Le niveau des zones est accessible pour un bon Sénior 2 dans des conditions normales, et le niveau de l'interzone est plutôt relevé, parfois plus dur que les zones. En effet, les portions droites propices aux étirements et autres positions de repos sont rares voire inexistantes.

Le premier départ est à 9h, un pilote part toutes les 20 secondes. Les "first timers" partent dans les premiers, les meilleurs à la fin.

Loic parti 14ème est le seul de la bande à avoir pu boucler le tour complet. Il rentrera avec plus de 3h de retard et ne sera pas classé mais l'exploit est là. Jules parti 53ème sera arrêté par un marshall vers la 55ème zone faute de temps. Victor parti 97ème était l'aise dans l'interzone et roulait dans un rythme qui lui aurait permis de finir le tour, mais un joint d'embase défectueux le stoppera à la zone 47. Léo parti 100ème sera lui aussi arrêté par un marshall vers la zone 40 faute de temps. Enfin, Loris parti 157ème roulait vite, peut être trop vite pour son pneu arrière qui après 5 crevaisons a finit par déjanter zone 23 et il a du abandonner.

Un grand merci au trial club de Caisnes pour le prêt de leur véhicule.

Loic Spencley : "Je confirme : le Scott est le trial le plus dur au monde ! J'en ai chié toute la journée, j'etait au bord de l'évanouissement et à la limite d'abandonner de la zone 30 à la zone 76 :) c'est pourquoi je suis content d'avoir terminer même si je fini dernier. Je retente également l'aventure l'année prochaine pour essayer de finir dans les temps."

Jules Huguenin : "Une expérience géniale, on m'avait parlé du Scott mais je n'aurais jamais pensé à une course avec un tel niveau. Les Anglais disent que c'est le trial le plus dur du monde, ils n'ont surement pas tord. Les zones et interzones sont magnifiques et très techniques, le paysage change énormément et on ne se lasse pas de rouler. J'ai été bluffé par la vitesse avec laquelle les Anglais roulent, cette combinaison vitesse/trial est impressionnante et on ne peut la retrouver qu'ici. Maintenant que je sais ce qui m'attend, il ne reste plus qu'à me préparer pour l'année prochaine !"

Léo Giordano : "Le Scott est la plus belle course à laquelle j'ai participé, l'amour des anglais pour les sport mécaniques y prend toute sa forme. J'ai hâte d'être à l'année prochaine..."

Victor Goy : "Le Scott est un trial qui m'attire particulièrement de part son aspect extrême, de ses paysages magnifiques et de son ambiance "british". J'y suis allé sans prétention particulière, je me suis vite pris au jeu à rouler de plus en plus vite, commençant à croire que j'allais pouvoir boucler le tour. Malheureusement, à la zone 32, je me suis aperçu que le joint d'embase s'était cassé. La moto aspirait de l'eau et marchait donc de moins en moins bien. C'est zone 47 que j'ai décidé d'abandonner et de rentrer au paddock.

Malgré cette déception, je garde un très bon souvenir de cette course et me promet de prendre le départ l'année prochaine encore plus affûté."

Loris Gubian : "J’ai passé 3 jours de fou avec l’équipe, les Anglais ont été très accueillants et les favoris n’ont pas hésité à me conseiller. Le Scott est très technique, les zones sont nombreuses et je n’ai pas été surpris par leur niveau. Le plus impressionnant a été la difficulté de l’interzone, parfois plus dur que les zones. Malheureusement, j’ai subi de nombreuses crevaisons successives et c’est à la 5ème que mon pneu arrière s’est décollé partiellement. J’ai encore pu rouler 3 zones avant de déjanter complètement. J’ai donc été obligé d’abandonner à la zone 23.
Je suis très déçu car je roulais vite, dans le rythme des meilleurs et mon score était bon dans les premières zones. C’est vrai que c’est plus difficile pour nous car nous n’avions pas d’assistance mais avec les nombreux conseils de nos amis Anglais, je serai encore mieux préparé l’année prochaine pour viser une place dans le top 10."

Jules Huguenin


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