Maroc jour 7 : les dunes de Merzouga !

 

 

Aujourd’hui on a décidé de relever un défi qu’on s’était lancé, celui d’essayer de rouler dans les dunes de Merzouga . Un pari un peu fou, vu qu’on ne savait pas du tout comment aller se comporter nos motos de trial dans le sable. Est qu’on allait faire 10 mètres et s’ensabler au risque d’avoir fait une longue route avec le pick up pour être déçu. Mais l’envie de tenter de monter au moins une petite dune nous faisait vraiment envie. Cinq heures de route d’Ilmichil en passant par la célèbre et très ( trop) touristique vallée du Todra . Des beaux paysages mais c’est vrai  que c’est long. D’ailleurs Laurent pense que cette journée sera une option pour ce qui comme nous rêvent d’aller rouler dans les dunes au coucher de soleil. Alors peut être certains pourraient nous dire que c’est n’importe quoi, je leur répondrai que c’est à mon avis l’essence même du trial tel que ceux qui l’on inventé, on se donne un endroit à rejoindre et on essaie de l’atteindre, alors surement que les Anglais n’avaient pas imaginé se donner comme « trial » (éssai) de monter sur une dune mais la philosophie est la même. Et puis dans la vie il faut se faire plaisir et réaliser des rêves, alors on l’a fait.   Aux pays des dromadaires, quad , enduro, moto de rallye raid on a prouvé tout de suite qu’une moto de trial sans aucune modification ( on a même pas baissé la pression des pneus) se comportait très bien sur le sable . Laurent habitué a pratiquer ces dunes avec des motos d’enduro a été surpris de la mobilité de nos  petites 250 cc plus faciles selon lui à monter les plus hautes dunes que les puissantes machines d’enduro. Il m’apprend les rudiments de la conduite sur sable, toujours accélérer jusqu’en haut de la crête, surtout ne pas anticiper l’arrivée en coupant les gaz trop tôt car la sanction est immédiate, on s’ensable a quelques centimètres et là il faut pousser fort pour sortir la moto. Y’a intérêt a vite comprendre car sinon on s’épuise. Si les motos montent étonnamment bien, du côté de la dune côté vent, la descente de l’autre côté est molle et l’avant à tendance à guidonner. Bien reprendre les rudiments de la descente, tout sur l’arrière et bras bien tendus. Ne pas tourner le guidon mais tourner avec les jambes bien écartées en appuyant sur le repose pied intérieur du virage. On prend de l’assurance et Laurent nous fait la trace, il a l’habitude de lire les trajectoires des dunes à prendre. Il nous montre une des trois plus hautes dunes de Merzouga et nous donne rendez vous en haut. Je couperai une nouvelle fois un peu trôp tôt mais avec un gros coup de gaz et en poussant fort je monterai comme mes deux mentors cette dune. Heureux comme si j’avais monté l’Himalaya, mon Himalaya à moi ! Quel pied, quel paysage ! Le temps de quelques photos et on file tout droit à travers les dunes sur une petite Oasis que connaît Laurent. Une petite buvette perdue en plein désert nous attend  et une boisson fraiche me remettra en forme. Il se fait tard et il nous faut rentrer, les sensations s’améliorent et je prends confiance, moins tendu je me fais vraiment plaisir. Ca tombe bien car demain matin de bonne heure , on retourne jouer dans notre bac à sable .


YouTube