5 jours du Verdon

CINQ JOURS DU VERDON : LE RETOUR DE BRUNO CAMOZZI

Blessé en début de saison au genou, on n’avait plus vu notre multiple champion national depuis des mois en compétition. Il a effectué son retour à l’occasion de la septième édition des Cinq Jours du Verdon. Et quel retour ! Privé depuis deux ans de victoire sur cette épreuve par le Catalan Jordi Pascuet, personne cette fois n’a pu l’empêcher de décrocher un quatrième succès dans le Verdon.

Le tenant du titre retenu en Espagne, Joan Pons blessé, entraînant du même coup l’absence du jeune Jose-Maria Juan qu’il devait conduire, seuls deux Espagnols, Marc Colomer et Josep Manzano, et un Japonais, Fumitaka Nozaki, venaient se frotter à l’élite française où il ne manquait presque personne parmi les experts : Bruno Camozzi, Jérome Béthune, Grégory Eyries, Frédéric Bochet et Christophe Bruand.

Première étape de mise en jambes, une boucle autour de la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, d’une petite trentaine de kilomètres, juste après une parade dans les rues de la ville, avec l’ensemble de la caravane : les 200 pilotes et 120 bénévoles. Le ton était donné avec seulement une pénalité pour Manzano et Nozaki, et un premier succès au temps pour l’Espagnol, licencié cette saison au MC Boade, club organisateur de la randonnée internationale. Direction ensuite Barrême, après une halte du midi à Entrages, petit village perdu sur les hauteurs de Digne. Premiers dégâts lors de cette journée : seuls deux pilotes ne prenaient pas de points de retard : Marc Colomer et Bruno Camozzi. Grégory Eyries et Jérome Béthune s’en sortaient pas trop mal tandis que c’en était fini des espoirs de Manzano, arrivé avec plus de 30 minutes de retard. Camozzi allait encore faire plus le vide le lendemain jusqu’à St-André –les-Alpes : Colomer était obligé de changer de moto en cours de journée (il empruntait celle de son directeur commercial chez Gas Gas Albert Casanovas), et il se mettait de fait hors classement. Malgré des travaux sur sa moto jusqu’à 1 h du matin, il abandonnait officiellement vendredi matin après que sa moto l’ait lâché quelques centaines de mètres après le départ. Tranquille alors, Bruno Camozzi n’avait plus qu’à laisser parler son expérience et malgré deux dernières bonnes journées de Béthune et Nozaki, il terminait en vainqueur sur les sommets du Val d’Allos.

Stephanie Billard

Classements :

Experts : 1. Camozzi 30 ; 2. Béthune 38 ; 3. Nozaki 50 ; 4. Bochet 57 ; 5. Eyries 71; 6. Manzano 78; 7. Bruand 90; 8. Walker 164

 

Seniors 1:

1. Soulas 276; 2. Viano Ludovic 296; 3. Feidt Mathieu 349 ; 4. Walter 375

 

Seniors 2 :

1. Carles Casas (Esp) 27 ; 2. Mille 68 ; 3. Olivier 85 ; 4. Ballester 93 ; 5. Melani (15 pilotes classés)

 

Seniors 3 :

1. Girardi (Ita) 91 ; 2. Rabaute 104 ; 3. Stalla 169 ; 4. Habliltz 179 ; 5. Pean 182 (39 pilotes classés)

 

Initiations :

1. Harnay 88 ; 2. Marasco 173 ; 3. Lamothe 201 ; 4. Caradeuc 219; 5. Moderat 224 (13 pilotes classés)

 

Motos anciennes :

1. Feidt Martin 184 ; 2. Garcia 502

 

Féminines (bleu)

1. Bertrand 72 ; 2. Satge 120 ; 3. Journet 155

 

Féminines (vert)

1. Thumy 215; 2. Pluvieux 354 ; 3. Kizawa (Jap) 382 ; 4. Tone (Jap) 555

 

Vétérans (bleu)

1. Ramonda 52 ; 2. Roads (Ang) 89 ; 3. Manzanero (Esp) 90 ; 4. Fabre 99; 5. Brockbank (Ang) (25 pilotes classés).

 

Vétérans (vert)

1. Monteferrario (Ita) 85 ; 2. Barbero (Ita) 95 ; 3. Wuilleme 119 ; 4. Zenere 130 ; 5. Gabriel 133 (28 pilotes