Deux « Franchésé » en Italie
Ayant vu une news sur trial-club.com qui annonçait une classique en Italie, Eric Sartre a consulté l'ami Mougel pour savoir si ce genre de voyage pourrait l'intéresser. Réponse affirmative donc :
Ils décollent vendredi matin, les 2 beta derrière la Merco et roule ma poule, direction Pinerolo, dans les environs de Turin :
"Nous sommes les 2 seuls français inscrits.
Le doute est maintenant complet, quel va être le premier français du trial international de Val PeliLce ? Laurel ou Hardi ?
Conscients que nous seront aussi les représentants du moto club du Teil et des falaises réunis, nous allons nous efforcer de porter haut le couleurs de notre puissante nation.
N’oublions pas que les ritals viennent de prendre une branlée au dernier trial des nations, et qu'ils seront avides de vengeance auprès des 2 fameux gaulois, asterix et obelix que nous sommes.
N’ayant pas de licence internationale, bien que licenciés en Ardèche, nous ne figurerons pas au classement général.
Quand on sait que je roule en Guzzi et Beta, me demander une licence internationale. Les italiens, aucune reconnaissance, mais bon.
Petit problème, on est inscrit dans une catégorie, mais on sait pas a quoi elle correspond, ça sent le 5 a plein nez cette histoire...
Le départ est à Bobbio Pellice, petit village dans une vallée en cul de sac, a côte de Pinerolo, non loin de Turin (mais loin de Montélimar)
Le départ se fait depuis une guinguette au bord d'un étang, c'est très convivial, par contre, petite surprise, 45 engagés le samedi, 51 le dimanche.
Grosse surprise, les niveaux. chez nous, on roule s3. Ni bon ni mauvais, on a le niveau pour s'amuser. On choisit donc la 2 éme catégorie en partant du bas, juste au dessus de ce que l'on pense être l'initiation.
Départ, les 2 premières zones, sont très étriquées, on va dire qu'on est froid, ça va venir...
Le problème, c'est qu'arrivé à la zone 22, ce n’était toujours pas arrivé. On s'est fait enfumer comme des saumons.
sur les 22 zones, une marche de 1 mètre, avec appel, facile a monter, mais des virages a n'en plus finir. Mais pas des virages où l'on tourne, des virages où l'on doit déplacer. Donc on a usé nos bottes a force de poser des pieds, pas marrant.
Mais chez eux, c'est normal, le s3, sait déplacer des 2 roues toute la journée. On a un peu regardé les s4 (ou ce que l'on croit l'être), ils déplacent l'avant de partout.
Mario, le président organisateur, a été surpris de nous voir essayer de faire des enroulés 2 roues au sol.
Ce n’est pas grave, on a voulu voir, on a vu, on s'est fait ridiculiser, mais on s'est bien marré, la preuve, tout le monde connaissait les 2 franchésés.
A noter, on n’était pas ceux qui avaient fait le plus grand voyage, il y avait aussi un japonais (un pilote local) puisque le record est détenu par un néo-zelandais..."
Eric SARTRE