Laia Sanz, première femme du Dakar

21/01/2013 il y a 12 années

Cette année elle aura vécu les deux faces du Dakar. Habituée à une certaine routine après ces deux 39e places consécutives en 2011 et 2012 elle avait attaqué cette troisième participation avec des ambitions légitimes. Un minimum d'expérience, un savoir faire reconnu par de multiples titres mondiaux obtenus en trial comme en enduro et un début de Dakar tonitruant (12e de la 8e étape) semblait promettre  la Catalane  à une place dans le Top 30. « Tout a basculé sur l'étape de Tucuman à Cordoba. Une pièce du moteur s'est cassée et on est rentrés à la sangle avec Miguel Puertas, mon porteur d'eau ». Un retour très tardif, sur le coup de 5h30 du matin et c'est l'autre réalité du Dakar qui frappe de plein fouet la championne : « Le lendemain on pensait récupérer avec Miguel. Faire l'étape  normalement pour pouvoir repartir vraiment en course. On avait donc décidé de rouler ensemble. Heureusement. Car les chutes de la veille avaient finalement endommagé la console de navigation. On a vécu une autre journée galère. J'ai vraiment pensé que tout était perdu. Sur ces deux jours on a dormi 6 heures.  C'est ça aussi le Dakar ! ». 
Redescendue très loin dans le classement Laia sanz, qui finit 93e,  a retrouvé sur les quatre dernières étapes son rythme initial : « Je suis contente. Car toute l'équipe a permis que je retrouve des positions autour de la trentième place sur les dernières étapes. Cela  me donne une confirmation sur les possibilités que j'ai de faire mieux l'an prochain. Mais la vérité c'est que le plateau est devenu très relevé. Il y a beaucoup de nouveaux pilotes très rapides qui sont arrivés. Sur ce que je sais maintenant j'aurais pu être dans le Top 20 en 2011 ».  
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