Les Cartes postales Ardéchoises de Patrick Pissis

17/05/2016 il y a 9 années

Les Cartes postales Ardéchoises que Patrick Pissis nous a envoyé de Colombier le Vieux ou il participait aux trois jours de l'Ardèche

 

Malgré les prévisions optimistes du début de la semaine dernière, le ciel était bien chargé ce samedi matin sur Colombiers-le-Vieux mais nous avons finalement échappé à la pluie et c'est une belle journée qui nous a été servie sur un plateau...du Vivarais. Un interzone très varié et trialisant nous a permis de découvrir de splendides paysages.

Les zones étaient très abordables sauf pour les experts qui ont souffert.

Quant au délicieux Canard de la pause repas à Lalouvière (qui nous avait accueillis transit de froid et couvert de boue il y a 3 ans) il n'était pas comme celui du sketch de Robert Lamoureux (le canard était toujours vivant...)...une pause réconfortante et conviviale.

A signaler la présence en sénior 1 de Bruno Camozzi  qui nous a gratifié de superbes passages.

Encore un mot pour le plaisir intense de traverser les genêts au sortir des sous bois.

 

 

Tout d'abord, petit erratum: hier la pause repas était à LalouVESC que j'avais mal orthographié.

Aujourdhui, grand soleil et vent frais pour orchestrer les 70km de découverte de l"Ardèche avec des zones nouvelles au programme.

Malgré des attentes dans les premières zones pour certains groupes, les temps de parcours calculés plus larges qu'hier étaient bien calibrés, évitant ainsi les pénalités horaires que tous les pilotes qualifient de contraire à l'esprit des classiques basé sur la découverte, la convivialité et la gastronomie des spécialités de terroir et pas sur le chrono.

La pause repas justement: à Gilhoc où le chef reconnu M. Gamont nous avait cuisiné du paleron de boeuf absolument délicieux. Tout était frais et "maison" de l'entrée au dessert, ce qui mérite d'être souligné.

Les interzones étaient très variées menant aux dernières zones situées sur le magnifique terrain de Club de la Burle.

Dans les grosses catégories, il y avait de quoi consommer des calories...n'est-ce pas Bruno?

En résumé,  une magnifique journée dans la tradition des belles classiques.

J'ai oublié de vous signaler que les 3JA inauguraient le pointage électronique sur une classique:  efficace, moderne et rapide surtout à l'arrivée au podium pour le transfert de tous les paramètres (points, nb de zéros, etc.)

 

Parfois, dans certaines épreuves, on trouve que la première zone est trop proche du départ et qu'on n'est pas assez "chaud" pour s'y lancer mais aujourd'hui on a eu droit à une longue "mise en bouche" avant le premier plat: quatre kilomètres de monotrace techniques à souhait dans des sous bois très dénivellés. Un régale et certainement l'effet d'une très longue zone pour les S4 et les randonneurs qui ont pu ainsi travailler leur technique.

Coté paysages, le ciel particulièrement dégagé par le vent permettait de voir clairement à plus de 40km les hauts sommets enneigés du massif central: superbe et rare.

Après 11 zones, la pause repas sur une terrasse ombragée bien connue des habitués de cette classique: de nouveau l'occasion de déguster des spécialités.

Enfin le parcours de l'après midi me permit de découvrir un auditoire inattendu au bord de l'interzone. Les classiques c'est aussi ce rapprochement avec la nature et c'est aussi une des raisons (parmi d'autres) pour laquelle la plupart des pilotes aspire à des temps de parcours plus proche de la randonnée que de la compétition!

La journée se termine toujours sous le soleil mais dans les zones ombragées du terrain du Club de la Burle avec en prime...des spectateurs.

En résumé une excellente dernière journée pour cloturer en beauté ces 3jours.

Au plus haut niveau, c'est l'excellent Benoit Bincaz toujours en progrès qui l'emporte avec un énorme écart de points par rapport à ses poursuivants. Mais son si bon score dans des zones extrèmement difficiles que certains ont préférer pointer est certes dû à sa technique mais surtout à son engagement sur chaque passage car même à ce niveau, le zéro se mérite et est souvent le fruit d'un rattrapage savant (voir les 2 photos de la triple marche).

 

Prochaine classique en Juillet en Creuse et pour cloturer la saison, début novembre dans la vallée de la Truyère.