Les dessous du Non Stop
Voilà quelques vérités sur l’arrivée du non stop dans nos zones. Il s’agit tout d’abord de rappeler que cette décision ne concerne pour le moment que la FIM, mais on imagine mal les différentes fédérations nationales ne pas appliquer a leur tour ce règlement seulement sous prétexte que certains pilotes menacent de ne pas participer au dit championnat National. Rappelons que la vitrine de ces fédérations Nationales est les champions internationaux qu’elle est capable de produire. Comment imaginer mettre a égalité des pilotes qui courraient leur championnat national avec un règlement totalement différent de celui est pratiqué sur les épreuves Internationales.
Le non stop, ce sont les constructeurs qui pour certains le voulaient depuis des années mais qui n’avaient pas réussi a tous se mobiliser pour l’exiger. Clairement Honda se satisfaisait de cette situation. Honda a cette année évolué sur ce sujet et a rejoint le club des adeptes du Non Stop.
De son côté la commission trial dirigée par le Britannique David Willoughby était largement opposée au Non Stop. Contrairement a ce que l’on a pu lire, David Wiloughby n’a pas du tout voulu « aider » ses compatriotes qui pratiquent le non stop depuis l’année dernière. En effet c’est bien sur la commission trial Britannique qui a pris cette décision l’année dernière sans aucune concertation avec le président de la commission trial de la FIM. On peut même vous dire que le président de la commission trial Britannique et le président de la commission trial de la FIM s’ignorent totalement et n’ont absolument pas les mêmes vues sur l’avenir du trial.
De cette commission trial de la FIM, les rares défenseurs du non stop étaient Thierry Michaud et feu Giulo Mauri. Autant dire qu’avec le décès de Giulio Mauri les chances de voir le retour du non stop étaient nulles.
Fort de leur groupe de pression désormais énorme (Montesa ,Gas Gas,Sherco,Ossa et Beta) les constructeurs ont exigé et obtenu le non stop. Nous n’étions bien sur pas présent lors de la réunion qu’ont eu les constructeurs avec les hautes instances de la FIM, mais ce que l’on peut dire c’est qu’avant cette réunion, certains constructeurs étaient prêts a aller au clash si la FIM ne leur donnait pas raison, un clash qui aurait pu aller jusqu’au retrait de toutes compétitions FIM de trial. Nous ne savons si ces menaces ont été clairement exposées au cours de cette réunion mais ce qui est sur c’est que cette réunion a eu pour résultat d’imposer à la commission trial de prendre la décision de changer le règlement.
