Essai Sherco 2.9 2011 versus 2010
14/10/2010 il y a 15 années
La version 2011 de la 2 ,9 Sherco attire immédiatement l’œil, ses magnifiques jantes or n’y sont pas pour rien, classieuses et pas bling bling elles illuminent ce nouveau millésime. Le cadre blanc apporte une touche de bon gout et souligne le bleu cher à Sherco. La nouvelle déco fait elle aussi dans la classe avec juste assez de blanc pour mettre en valeur le bleu et un filet or suffisamment discret pour ne pas être ostentatoire.
Le look c’est bien, mais en y regardant de plus près on s’aperçoit vite que ce modèle 2011 n’est pas qu’une simple évolution esthétique du modèle 2010 qui pourtant était déjà une vrai révolution par rapport aux modèles précédents.
Le modèle 2011 gagne en finition, une petite butée par ici pour empêcher la fourche de toucher le radiateur, un radiateur nouveau qui a gagné en finition avec un ventilateur beaucoup mieux accroché par ici, un coude d’échappement différent et de meilleure qualité.
On reviendra pas sur le bouchon de réservoir placé de façon plus pratique sur le garde boue arrière .Un nouveau réservoir en ergal qui devrait solutionner les problèmes de soudures qu’ont rencontrés quelques clients avec le précédant.
Mais le gros du travail se trouve ailleurs, commençons par la carburation, le carburateur est désormais le fameux dell orto a boisseau plat qu’utilisait cette année Albert Cabestany et Alexandre Ferrer débarrassé de sa couleur rouge. Mais surtout on remarque une nouvelle pompe a eau qui élimine les durites, du beau boulot !
Bon on passe à table ? Evidemment du point de vue de la position de conduite, rien ne change, les commandes tombent naturellement sous vos pieds et autres mains et doigts.
Sans même le moindre obstacle, sur le plat on comprend tout de suite que cette moto a sacrément évolué, elle offre plus de puissance. L’épreuve des virages serrés en montée met tout de suite en évidence le coffre supplémentaire de la Franco Espagnole. On a l’impression que cette moto a gagnée en cylindrée ! Mais cette puissance supplémentaire est bien répartie, plus puissante partout elle délivre cette puissance de façon très linéaire et ne surprend jamais. Une puissance salvatrice quant on est un peu juste et qu’il faut remettre des gaz, la puissance passe bien à la roue arrière et ne déstabilise pas. Du coup on se surprend à prendre confiance devant des gros obstacles.
On ne reviendra pas sur la maniabilité avant de cette moto qui vous donne l’impression d’avoir un vélo qui en faisait déjà l’année dernière un critère de choix, mais on reviendra sur les gros progrès depuis deux ans sur l’amortissement arrière qui vous pose la moto et la stabilise après un obstacle. Rassurant et efficace !
Côtés freins, rien a dire efficaces et progressifs
Alors zéro défauts ? Surement pas, mais les défauts de ses qualités, plus puissante cette moto demande un peu plus de condition physique que son ainée de 2010 , l’embrayage heureusement très doux et progressif méritera un petit peu plus de maitrise dans son relâchement
Livrée avec un faisceau électrique simplifié, elle est 100 euros plus chère que sa devancière mais 100 Euros moins chère que sa concurrente la 280 Gas Gas.
