Le témoignage de Walter Wermuth en faveur de "Seyssuel"
Dans le cadre du soutien au club de Seyssuel, Walter Wermuth journaliste Suisse, a pris sa plume ou plutôt le clavier de son ordinateur pour donner son avis sur l'implantation d'un biotope sur les coteaux de Seyssuel . Fort de son expérience il démontre que le trial peut se montrer une excellent outil "écologique"
Cet avis il le donne sur la consultation publique que le préfet de l'Isère a mis en ligne . Nous vous encourageons d'ailleurs a faire comme Walter ( et comme nous) a vous rendre sur cette consultation en ligne pour donner vous aussi votre avis sur ce projet de biotope ( clic ici )
Walter Wermuth :
Bonjour;
Voici quelques exemples des tracasseries qui touchent également la pratique du trial en Suisse:
1. Il y a quelques années, un membre de Pro-Natura s'est aperçu qu'un couple de Faucons Pélerin
s'est niché au dessus d'un secteur utilisé par les trialistes. Une portion de terrain occupée (et nettoyé) depuis plus de 20 ans
par les motards. Un arrêt immédiat de l'utilisation de ce tronçon a été ordonné. Nous n'avons pour notre part jamais aperçu
cette espèce et ne savons pas non plus si elle s'y trouve encore. Mais l'interdiction est toujours appliquée.
2. Dans un autre secteur composé d'une rivière, c'est le gouvernement qui a constaté le retour de l'écrevisse rouge alors
que cela faisait 40 ans que nous pratiquions le trial à cet endroit. A nouveau, interdiction immédiate de la pratique de la moto.
Nous sommes d'avis que la pratique de la moto dans ce ruisseau a au contraire permis de faire en sorte d'éviter des eaux stagnantes (effet de rouille) et que le passage des motos a créé des barrages à sédiments évitant ainsi la prolifération des colibacilles.
A nouveau, nous ne savons pas si cette espèce si trouve encore.
3. Dans une autre région, un club s'est vu interdire la pratique du trial après constatation par un naturologue de la réapparition du crapaud accoucheur (nommé animal de l'année 2013) et du papillon prune. Ces espèces ne peuvent survivre que si leur milieu est humide est éclairé,
ce qui à notre avis est à mettre au profit des trialistes qui ont dégagé les passages (ronces) et permis à nouveau la pénétration de la lumière jusqu'au sol. De même, nous pensons que le passage des motos à faible vitesse à permis à l’humidité souterraine de remonter en surface.
Ces endroits sont probablement redevenus ''naturels'' et donc peu propices à la survie de ces espèces.
Tous ces exemples ont fait l'objet de publications dans l'organe officiel de la Fédération Motocycliste Suisse sans qu'il y ai eu de prise de position ni de retour d'information des organes à l'origine des interdictions.
A votre disposition pour toute information complémentaire et meilleures salutations;
Walter Wermuth
Suisse